J’en ai discuté avec la maîtresse le jour de la réunion de rentrée. Je n’en parle pas beaucoup car j’ai l’impression que ce que je dire est un peu taboo dans la profession. Je suis frustrée. Frustrée de ne jamais amener mon fils à l’école, de ne jamais aller le cherche, de ne pas pouvoir poser une journée pour accompagner une sortie scolaire. Frustrée de ne pouvoir parler à la maîtresse que via la nounou ou en devant prendre rendez-vous avec elle.
Je sais bien que ce n’est pas que les enseignants qui ont cette incompatibilité d’emploi du temps avec leurs enfants pour les amener ou rechercher à l’école mais c’est l’accumulation de tout qui engendre ma frustration. Le fait d’être la maîtresse d’autres enfants aggrave d’autant plus ce sentiment.
Je ne sais pas si c’est frustrant pour lui de voir les copains repartir avec leurs parents et pas lui. Il n’en parle pas. Mais moi ça me crève le cœur de me dire qu’il devra vivre cette situation tout le long de sa scolarité.
Photos en noir et blanc pour cacher la misère mais ce sont les photos rituels du matin avant de partir chez la nounou et je les aime beaucoup.
C'est pour cette frustration que nous avons fait le choix que je reste à la maison. La frustration de la maman qui travaille. Je comprends qu'elle soit encore plus tenace avec ton métier… Courage !
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merci !
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Je comprends un peu ce que tu veux dire. (Mais juste un peu je pense).
Dans mon cas, c'est Nono qui raconte absolument toute sa journée à ma BM (avec qui je m'entend plus que bien fort heureusement). Elle ne veut jamais rien me raconter… Quand je lui demande ce qu'elle fait, elle me répond : rien ou je sais pas…
Courage à toi, la situation changera peu être à un moment 😉
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Je te comprends parfaitement.
Je ne suis pas enseignante, mais je ne peux pas aller chercher ma fille ou l’emmener à l’école à cause de mes horaires, quand je vais l’emmener ou la rechercher c’est à la garderie.
Mon mari lui va la chercher le mardi midi et le jeudi soir, et je l’envie
Surtout qu’en septembre j’en ai profité, j’étais encore en congé maternité, et j’ai pu savourer le bonheur de l’emmener le matin d’aller la chercher, et de lui éviter les grosses journées avec la cantine et la garderie.
Je sais qu’elle n’est pas malheureuse (elle me réclamait quand j’étais en congé d’y aller) mais je culpabilise comme beaucoup de mamans
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